André Maire intègre d’abord l’école de dessin de la place des Vosges où il fait la rencontre d’Emile Bernard qui devient son mentor. Il entre ensuite à l’atelier d’André Devambez, à l’école nationale supérieur des Beaux-Arts puis à la Grande-Chaumière. Maire obtient un prix en 1913 au Concours de dessin général des Écoles Supérieures de la Ville de Paris. D’abord peintre académique sous la tutelle d’Émile Bernard prônant à l’époque le retour à la tradition ; ce n’est qu’au retour de son premier séjour en Indochine (1921) qu’il se sépare de son maître.
Mobilisé au front en 1918, il finit la guerre dans l’infanterie coloniale à Saïgon avant d’enseigner le dessin au Collège Chasseloup-Laubat. L’artiste en profite pour voyager à Phnom Penh et Angkor pour réaliser des œuvres. En 1922, il épouse Irène la fille d’Emile Bernard à Venise. Il voyage ensuite en Espagne et en Belgique où il réalise de nombreuses vues. En 1932-1933, André Maire devient boursier à la Casa Vélasquez et séjourne une nouvelle année en Espagne. L’année suivante, il arrive second au Concours des Bourses de l’Afrique Équatoriale. Il rejoint ensuite Madagascar puis la Martinique.
Véritable peintre voyageur, Maire sillonne le monde (Europe, Asie, Afrique…) Au cours de ses voyages, il rapporte de la documentation qui lui sert à travailler dans son atelier. Il retranscrit dans son œuvre ses impressions de ces pays peu connus et visités.
L’artiste peint aussi de nombreux paysages français (Paris, Marseille, Avignon, Normandie, Bourgogne). Il termine ainsi sa vie à peindre entre Paris et Semur-en-Auxois.