Paul Hubert Colin est né le 27 juin 1892 à Nancy en France et mort le 18 juin 1985 à Nogent-sur-Marne en France. 

En 1907, il est apprenti dans une imprimerie et étudiant aux Beaux-arts de Nancy en 1910.  

Quand la Première Guerre mondiale arrive, Paul Colin va se battre dans les tranchées et y rencontre André Daven, le directeur adjoint du théâtre des Champs-Elysées. Grâce à cette rencontre, Colin commence à réaliser les affiches de le théâtre et innove dans l’héliogravure, la sérigraphie et le style. Il est révélé par son affiche pour la Revue Nègre et suit de près les répétitions d’une troupe américaine dont Joséphine Baker, sa future amante, appartient. Colin l’aide à lancer sa carrière française tout en essayant de développer la sienne.

Considéré comme maître dans son domaine, il crée en 1932 son atelier et participe à l’Exposition universelle de 1937.

Colin est un fervent militant. Il prend position pour la Guerre d’Espagne en faveur du camp républicain et diffuse des affiches dénonçant les événements espagnols. Durant l’Occupation, il crée quelques affiches à thème humanitaire, mais il est rapidement contraint à créer des affiches de propagande. Il décide d’arrêter son métier d’affichiste afin de ne pas travailler pour le gouvernement Vichy ou les Allemands.  

Il recrée des affiches après la Libération, mais il privilégie la peinture. Des expositions lui sont dédiées dans les années 1950. Il met en vente son atelier en 1970 et se consacre principalement à la sculpture dans les dernières années de sa vie. 

C’est également un collectionneur d’art africain et océanien, et de coquillages qu’on retrouve tout au long de sa production.

Cet artiste reste une référence de la communication visuelle contemporaine.

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