Né à Montmartre en 1937, Alain Bonnefoit fait l’Ecole des Beaux-Arts de Paris en 1956-1957 et de 1959 à 1960, l’Ecole des Beaux-Arts section « gravures et sculptures » mais cette fois-ci à Bruxelles. En 1961, pendant un an il intègre l’Ecole des Arts Appliqués de Paris. Il se consacre par la suite à la sculpture et devient l’élève de Antoniucci Volti (1915-1989) avec lequel s’établit une chaleureuse collaboration et une grande amitié en partageant son approche du corps féminin.
En 1969, première grande exposition à Paris, avenue Matignon, chez Jean Minet. Parallèlement, Alain Bonnefoit se passionne pour la lithographie. Depuis lors, il réalise lui-même toutes ses lithographies, dessinant sur la pierre ou sur plaque de zinc tout en assistant aux différentes étapes, du premier essai au dernier tirage.
En 1975, il effectue son premier voyage au Japon, qui le manque profondément. Alain y découvre et approfondit la technique japonaise du « Sumi-e », dessin à l’encre noire, dont on peut dire aujourd’hui qu’il en est devenu un maître. Ses rencontres successives avec de très grands artistes nippons, leurs univers imprégnés de la pensée Zen ont fait évoluer son travail. Depuis, il se rend régulièrement au Japon pour se perfectionner dans la maîtrise de cet art du sumi-e.
En 1991, l’Hôtel de la Monnaie de Paris organise en son honneur une prestigieuse présentation de 200 œuvres : panorama de lithographies, aquarelles, sumi-e, huiles et sculptures. A cette occasion, l’Hôtel de la Monnaie édite une médaille et un bronze signés A.Bonnefoit.
Cet artiste expose dans de nombreux pays. Il célèbre la femme nu, la beauté et la volupté, ce qui lui faudra le surnom de « Peintre de Vénus. » Avec plus de 200 expositions personnelles à travers le monde (Musée d’Art moderne à Tokyo et à Kwan Ju, Palazzo Pretorio en Italie etc.), il est aujourd’hui l’un des meilleurs représentants de l’école de Paris, renommé pour le raffinement de ses œuvres.
« L’achèvement d’une toile ne me paraît jamais évident, écrit-il. Après ces jours passés à la travailler, elle prend vie. Le corps renvoie la lumière. D’une manière instinctive, je sens qu’il faut arrêter là, même si la tentation de me pousser encore et encore me poursuit souvent. »
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